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Chaque vendredi, on finit la semaine ensemble sur une bonne note avec #RecsFriday. Après avoir lancé ça en stories sur Instagram et en threads sur Twitter, nous avons décidé de publier nos recommandations du vendredi sur notre site également, avec en prime une playlist qui les regroupe, mise à jour de façon hebdomadaire.

Voici les titres qui nous ont marqués cette semaine, de nous à vous. With love.

In My Mind – Lyn Lapid

“Les gosses tranquilles, levez-vous pour votre hymne national.” C’est avec ces mots que Lyn Lapid a présenté son nouveau single, deux semaines avant sa sortie. Et la promesse est tenue. Dans In My Mind, la musicienne de 18 ans s’intéresse au décalage qu’il peut y avoir entre qui une personne est réellement et comment les autres la perçoivent parce qu’elle n’est pas bavarde. Ce n’est pas forcément une histoire de timidité, certain·e·s se retrouvent juste submergé·e·s par leurs propres pensées. Et il semble bien que ce soit le cas de Lapid. “Mais chéri·e courir ne suffirait pas à échapper aux monstres dans mes pensées”, chante-t-elle, avant de partir dans un refrain aussi accrocheur que pertinent. Fraîchement autrice-compositrice mais multi-instrumentiste aguerrie, l’artiste américaine s’est fait repérer en 2020 sur TikTok. Le succès qu’elle y a connu l’a amenée à sortir Producer Man, un titre qui l’a menée à davantage de succès. In My Mind est la troisième composition originale qu’elle partage en 2021. ⬪ Ahlem Khattab

Thesis – Casper Skulls

Comme de nombreux·euses autres artistes (et le reste du monde), Casper Skulls a vu la pandémie bouleverser ses projets. “Une année super bizarre”, résume la chanteuse et guitariste Melanie St-Pierre dans une publication Instagram datant de l’été 2020. Elle y raconte son expérience du confinement et évoque l’avancée du prochain album du groupe canadien dont “le calendrier reste incertain en raison de la pandémie”. La sortie de ce second album, intitulé Knows No Kindness, a été annoncée officiellement pour le 12 novembre 2021. Thesis en est le premier extrait, inspiré par les souvenirs de lycée de St-Pierre, à l’époque où elle écrivait “des dissertations vraiment chaotiques”. Le titre, tout en poésie et en nostalgie, s’accompagne d’un clip réalisé par Melanie St-Pierre, Paul Los et Nora Burns, et animé par Gaia Alari. La neige s’étend à perte de vue sur l’écran et à travers les paroles de la chanson. Si bien qu’il est difficile de ne pas avoir hâte que l’hiver arrive, autant pour la baisse des températures que la sortie du prochain disque des quatre Canadien·ne·s. ⬪ Julia Bergier

When You Were Mine – Joy Crookes

Si vous appréciez la musique d’Amy Winehouse, l’ambiance de ce morceau sonnera agréablement familière à votre oreille. Ici, la chanteuse britannique Joy Crookes se souvient de son premier amour et offre une chanson post-rupture d’un point de vue peu commun : elle y accepte que son ex est passé à autre chose et trouvé le bonheur dans les bras de quelqu’un d’autre. Avec ses mots, elle fait défiler le film, mettant en parallèle passé et présent, le tout dans le décor d’un endroit qui lui est cher : le quartier de Brixton, à Londres. Sur Instagram, Crookes a précisé qu’elle a beaucoup écouté d’Ebo Taylor en travaillant sur When You Were Mine. Le célèbre musicien ghanéen (connu pour avoir contribué à la modernisation du highlife) est un adepte des cuivres, ce n’est donc pas étonnant d’entendre ici ces sons, joués par la chanteuse elle-même. L’album dont est issu le titre s’intitule Skin. Il est prévu pour une sortie le 15 octobre. ⬪ AK

Change My Clothes – Dream et Alec Benjamin

Après la nostalgie dans Roadtrip et la santé mentale dans Mask, c’est l’ambition confrontée au manque de confiance en soi qu’aborde Dream dans Change My Clothes, en collaboration avec Alec Benjamin. “Si je reste à la maison, ici tout seul / Dans ma zone de confort, mais maintenant je sais”, chante le YouTuber américain (spécialiste du jeu vidéo Minecraft) qui s’est lancé dans la musique en 2021 et ce, en continuant de protéger son identité et son visage, dissimulés derrière un masque souriant. Si la mélancolie des paroles est indéniable, on y note malgré tout une note d’espoir, la volonté de sortir de cette fameuse zone de confort malgré les risques que cela implique. “Ça vaut le coup de faire quelques erreurs / On rate toutes les chances qu’on ne tente pas”, continue-t-il dans un message aussi poétique qu’optimiste qu’on a très envie de faire sien après une seule écoute. ⬪ JB

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