L’été approche, les températures ne l’ont pas attendu pour remonter bien haut, et l’envie de partir, fuir, changer d’air nous prend, encore plus intense que durant ces derniers mois. A celles et ceux d’entre nous qui ne pouvons aller nous rafraîchir au bord de la mer ou même sous un climatiseur, nous reste l’eau du robinet et l’évasion à travers les images et les sons sur les écrans (qui, ironiquement, n’aident sans doute pas, ni avec la chaleur ressentie, ni avec le réchauffement climatique).

Une vidéo ne remplacera certes jamais un voyage, mais elle peut nous emmener loin, même si ce n’est que pour un petit moment. Et si on partait en Italie, le temps d’une chanson ? C’est ce que nous proposent Timothée Duperray et Aurélie Saada avec Montecalvario. Dans ce clip sorti le 8 juin et tourné au printemps, le tandem nous entraîne avec lui à la découverte du quartier de Naples du même nom que le morceau qu’il nous chante.

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On retrouve Saada (moitié du duo musical Brigitte) comme l’on rencontrerait une amie, à l’heure prévue, puis on part ensemble au marché. On mange dans le jardin. On court dans les ruelles. On monte à bord d’un ferry. La caméra est nos yeux, le tout est filmé à la façon d’un vlog. C’est comme si on y était.

Comme un rêve d’été

Montecalvario, c’est la douceur de l’été dont on rêve, l’idéal qu’on peut avoir en tête quand on se dit : “Je veux partir en vacances en Italie.” Et c’est clairement ce que se disait le musicien en écrivant ce titre, et l’intégralité du disque dont est issu ce single. Troisième album de l’artiste de 26 ans, La Course folle a commencé à germer dès le premier confinement, et c’est tout naturellement qu’il tourne autour du moment présent et de l’envie des belles choses de la vie : retrouver ses proches, partager un repas, parler et rire aux éclats, en toute insouciance.

Aussi belle, légère et poétique que les images qui l’accompagnent, la chanson raconte une rencontre furtive entre deux inconnues. “L’une s’en voudra toujours de n’avoir su faire attention / D’avoir égaré la seule chose qui puisse les emmêler”, chante Tim Dup. Et alors que nous perdons de vue Aurélie Saada vers la fin, on en veut un peu au clip de n’avoir su être plus long. Alors on appuie sur play et on refait le même voyage, en attendant de pouvoir un jour réellement partir en Italie.

La Course folle de Tim Dup / Sony Music Entertainment France